Festival Danse Emoi

Le festival de danse contemporaine Danse Émoi est de retour cette année pour sa vingtième édition qui se déroulera du 8 mars au 12 avril 2022 dans différents lieux culturels de la ville : aux centres culturels Jean-Moulin et Jean-Gagnant, à l’Opéra de Limoges, au musée des Beaux-Arts de Limoges, à l’École normale supérieure d’art, au Centre dramatique national (CDN) – Théâtre de l’Union et à la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) de Beaubreuil

 

Ce temps fort organisé par les Centres culturels de Limoges / Scène conventionnée d’intérêt national art et création chorégraphique met à l’honneur des pièces originales et de répertoire de chorégraphes d’horizons pluriels. Les Centres culturels et leurs partenaires de longue date accueilleront en effet 13 pièces pour un total de 15 représentations.

De nombreuses actions autour des spectacles sont également au programme, notamment des projections de films et documentaires ou encore une table ronde pour débattre ensemble.

Deux focus particuliers mettront l’accent sur :

  • Les femmes pionnières dans la danse moderne avec la mise en lumière de trois chorégraphes et danseuses historiques du début du XXe siècle, avec les spectacles Isadora Duncan, Ida don’t cry me love et Loïe Fuller : Research, du 8 au 15 mars ;
  • Les 26 et 27 mars, un week-end Danse/Cirque, proposé en partenariat avec Le Sirque/Pôle National Cirque de Nexon en Nouvelle-Aquitaine, avec les spectacles Möbius et Through the grapevine et un atelier de pratique mené par Julia Christ, artiste acrobate berlinoise.

Pendant plus d’un mois, seront mises à l’honneur les dernières créations de : Jérôme Bel, Lara Barsacq, Désiré Davids, Ola Maciejewska, Marlène Saldana Jonathan Drillet, Michaël Phelippeau, Gaëlle Bourges, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, Jean-Claude Gallotta, La compagnie XY et Rachid Ouramdane, Alexander Vantournhout, Dada Masilo et Amala Dianor, sans oublier les artistes associés des Centres Culturels, Jonathan Pranlas-Descours et Christophe Béranger de la compagnie Sine Qua Non Art.

 

La radio Beaubfm vous offre des places pour 3 spectacles ->ICI<-

 

  • Through The Grapevine – par Alexander Vantourhnout / DIM. 27.03 à 17h @CCM Jean Moulin 

Through the Grapevine est un pas de deux original, exécuté par deux hommes. Les artistes, Alexander Vantournhout et Axel Guérin, montrent leur corps dénué de tout artifice. Ils sont entraînés, mais pas parfaits. Ils ne ressemblent pas à de belles images d’Instagram et n’essaient pas de convaincre par des mouvements virtuoses. Ce qu’ils montrent, c’est la beauté spontanée. La chorégraphie joue sur leurs différences de morphologie et de force physique. Avec concentration, efforts et humour, les artistes recherchent équilibre et harmonie. Through the Grapevine réincarne l’importance du toucher comme forme distincte et irremplaçable d’intimité.

Alexander Vantournhout est un chorégraphe très atypique. Par sa double formation, arts du cirque et danse contemporaine, il pose les bases de son langage physique personnel, qui explore invariablement la zone crépusculaire entre le cirque, la danse et le sport, cet entre-deux où ces différentes pratiques corporelles se rencontrent et s’influencent à ce point même que la distinction entre celles-ci devienne absolument superflue.

En partenariat avec Le Sirque/Pôle National Cirque de Nexon Nouvelle Aquitaine.

INFOS & RESERVATION 

 

  • The Falling Stardust – par Amala Dianor / SAM. 09.04 à 20h @CCM Jean Moulin

Pour la création The Falling Stardust, le chorégraphe Amala Dianor, invite au plateau des danseurs et des danseuses virtuoses dans les danses classiques et contemporaines pour se risquer sur un terrain où la rencontre avec son travail les conduira vers une fragilité qui sera la force et l’intérêt de la rencontre.

Le chorégraphe modèle une gestuelle épurée de la danse classique, en la dépouillant de l’enveloppe du ballet d’action et en se concentrant uniquement sur la technique brute à l’instar de l’exigence et la rigueur nécessaires à la pratique de la street dance.
Amala Dianor, le prince du hip hop, déploie une écriture chorégraphique élégante à la croisée des styles.

INFOS & RESERVATION

 

  • YUREI – par la compagnie Sine Qua Non Art / MAR. 12.04 à 19h @CCM Jean Moulin

Entre pointes et danses urbaines, musique électro et cyber robots façon manga, un voyage hybride dans un monde chorégraphique envoûtant.

En organisant une rencontre entre une danseuse de formation moderne et classique et un danseur issu du hip-hop, Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours créent des étincelles.
C’est en s’inspirant de la fantasmagorie, l’ancêtre de la projection d’images, qu’ils ont imaginé cette rencontre, ce clash électrisant entre tradition et numérique. Étymologiquement, la fantasmagorie est « l’art de faire parler les fantômes en public », et yurei désigne au Japon les âmes errantes, celles qui continuent leur existence parmi les vivants.
Ainsi, le fantôme qui rôde sur le plateau, c’est celui de Petrouchka, poupée dotée de sentiments humains et grande figure du ballet classique qui, au son de la musique électro jouée en direct par un beatboxer, va se transformer, ainsi que son acolyte, en personnage de manga, doté d’une énergie fascinante. Ils deviennent alors deux créatures fantastiques qui, avec leurs parures de miroirs et de LED, nous éclaboussent de leur lumière.
La compagnie Sine Qua Non Art a construit son identité artistique autour de la danse et des arts plastiques. Elle présente son travail dans les plus grandes salles en France comme à l’étranger.

 

  • 22 Castors Front contre front / Vendredi 18 mars à 20h à Jean-Moulin


Pour encourager à la découverte du projet original « 22 Castors Front contre front », les

centres culturels de Limoges proposent une offre promotionnelle : UNE PLACE ACHETÉE =
UNE PLACE OFFERTE

Le bouillonnant portrait d’une jeunesse hétérogène et frondeuse.
Signés par des artistes aux angles de vision marqués, mais réunissant un seul et même

groupe de jeunes interprètes, ce ballet, plus de 100 ans après la création des Ballets Russes,

aspire à une aussi belle renommée. Le portrait de cette génération de vingtenaires, faisant

communauté sur scène, prendra corps sous la forme d’une soirée chronologique : le XI
e siècle,
avec
Front contre Front de Gaëlle Bourges, le présent, avec 22 de Mickaël Phelippeau, et la
science fiction avec
Castors (puisque tout est fini) de Marlène Saldana & Jonathan Drillet.